# L'ARMAGNAC (2)
CONNAISSANCE DE L'ARMAGNAC
Du "3 étoiles" au vieux millésime
Tout comme une appellation prestigieuse, comme le Bordeaux, qui regroupe en son sein aussi bien des vins d'appellation générique (Bordeaux ou Bordeaux supérieur), que des crus prestigieux, comme les crus classés de Saint Emilion ou du Médoc et dont les prix varient de 1 à 20, l'Armagnac propose une gamme de produits tout aussi étendue.
L'origine territoriale de l'Armagnac : le dénominateur commun à toutes les eaux de vie, est bien le terroir sur lequel le vin a été produit, distillé et vieilli.
On trouve des eaux de vie étiquetées sous le vocable : Bas Armagnac, Ténarèze, Haut Armagnac, selon le territoire strictement délimité de production, vendange et distillation. Les eaux de vie prétendant à cette appellation doivent être vieillies dans des chais séparés, chacun étant réservé à sa catégorie. Si des eaux de vie sont coupées entre elles, elles ne peuvent prétendre qu'à l'appellation "Armagnac".
De la déclaration de la récolte à la commercialisation, le vin d'abord, l'eau de vie ensuite, sont suivis litre par litre par l'administration fiscale et ne pourra circuler que sous un acquit jaune d'or.
Cet acquit, véritable passeport, est la garantie que le chai d'origine ne contient que de l'Armagnac, à l'exclusion de tout autre alcool étranger à la région.
L'âge
Il faut que l'amateur se pénètre d'une notion fondamentale : l'âge d'un Armagnac, et donc de ses qualités d'eau de vie vieillie, ne prend en compte que le temps passé sous bois. Dès que l'eau de vie est mise en bouteille, toute évolution bénéfique est stoppée (contrairement au vin qui s'élève en fût et vieillit en bouteille).
suite de l'article dans le journal n° 20
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