# LA CACHACA
LA CACHACA
La Cachaça est l'un des alcools des plus consommés au monde et règne sur le Brésil. Cette eau de vie de canne, distillée à base de jus fraichement pressé, s'approche du rhum agricole dont elle précède la production aux Antilles Françaises de plusieurs siècles.
Produite dans des dizaines de milliers de distilleries, partout au Brésil, la Cachaça est distillée dans des alambics à repasse ou en colonne, selon la taille de la distillerie et l'approche du distillateur. Elle est ensuite mise en bouteille directement, ou vieillie dans des fûts d'une grande variété de bois différents. Elle est le plus souvent mise en bouteille entre 38 et 48% d'alcool.
La Cachaça est une boisson distillée brésilienne obtenue par fermentation de vesou, le jus de canne à sucre. Cet alcool est l'ingrédient de base du cocktail Caïpirinha.
Présentation
Alcool blanc paysan par excellence, il en existerait plus de 4000 sortes, fabriquées par quelques grandes entreprises qui distribuent leur produit à l'étranger, mais surtout par de très nombreuses maisons locales écoulant leur stock au marché, parfois très local.
Désignée aussi sous les noms d'aguardente (eau de vie) ou pinga (gnôle), elle peut s'appeler suivant les régions : branquinha, birita, caninha, gas, oléo .....
La Cachaça est distillée à 40°, et immédiatement embouteillée, contrairement au rhum blanc, qui lui, est distillé entre 65 et 75°, et ramené aux degrés souhaités par adjonction d'eau de source. A l'instar des rhums vieux, on trouve maintenant des cachaças vieillies en fûts (Pitù Gold, Ypioca Ouro .....).
Histoire
L'origine de la Cachaça remonterait au XVè siècle. Au Brésil, les esclaves aimaient boire du "garapa", qui était du jus de canne qu'ils faisaient simplement bouillir, sans le fermenter. Ils l'obtenaient après avoir pressé la canne à sucre au moyen de presses rotatives.
L'ébullition permettait la stérilisation, évitant ainsi le développement des bactéries qui se trouvent normalement dans le jus de canne.
Dans les années 1910, le Brésil est un pays pauvre et cherche un avenir propre pour se démarquer et se débarrasser des liens avec l'Europe. Pour ce faire, le modernisme brésilien se développa grâce à la littérature, l'art et le commerce : la cachaça a participé à ce développement comme étant un produit culturel, de fabrication locale, pouvant être exporté.
suite de l'article dans le journal n° 46
Ajouter un commentaire