CMP#2024 EAUZE
Vendredi :
L’arrivée des participants à notre weekend annuel de l’AG s’est faite en ordre dispersé durant l’après-midi. Nous sommes arrivés sous un soleil éclatant et chaud.
Après l’installation dans les bungalows situés sur le domaine, nous avons rejoint, ce qui est devenu notre place favorite, la terrasse à coté de la piscine. Heureusement que les parasols étaient de sortie, parce que les coups de soleil nous auraient fait bien mal. Après ces considérations météorologiques, les discussions, avec une boisson fraiche à la main, ont commencées et sont devenues intéressantes et animées.
Après un bel apéritif, toujours au bord de la piscine, direction la salle du restaurant pour notre premier repas, excellent et copieux comme il se doit dans la région. Et à la fin de celui-ci, nous avons entamé notre ‘cure’ d’armagnac. Le patron nous a particulièrement soigné lors du remplissage de nos verres.
On peut dire que cette boisson qu’est l’armagnac est particulièrement bonne.
Après tout ceci, direction nos bungalows pour une bonne nuit de sommeil.
Samedi :
Après le petit déjeuné, départ en bus vers le centre-ville d’Eauze pour une visite des différents lieux touristiques de la ville. Tout d’abord, le centre-ville historique de cette ville moyenne dont l’histoire remonte aux temps anciens.
Tout d’abord, nous avons commencé par le centre-ville, d’Eauze, où une grande partie des maisons datent du moyen âge. Il faut savoir aussi qu’a cette époque, la ville domptait environ 10 000 habitants alors qu’aujourd’hui la population est de 4000 habitants.
Pour nous expliquer toute l’histoire de la ville, nous nous sommes rendus sur la place de l’Armagnac dans le centre-ville de la vieille ville. Là le guide nous attendait pour cette matinée pour nous conter l’histoire d''ELUSA
Âge du fer
Eauze est l'ancienne Elusa, la cité du peuple aquitain ou proto-basque des Elusates. À 3 km au nord de la ville actuelle, un oppidum est déjà occupé dès le IIIe siècle av. J.-C. Alliés aux Sotiates, les habitants de Sos (Lot-et-Garonne), ils résistèrent aux Romains mais après le siège de Sos, les Elusates furent vaincus en 56 av. J.-C. par Publius Crassus, envoyé par Jules César43 à la tête d'un important corps d'armée44 et la suprématie romaine leur fut imposée.
Antiquité
Après la conquête, les Elusates furent érigés en civitas lors de l'organisation administrative romaine mise en place à la fin du Ier siècle av. J.-C. À cette occasion, le peuple voisin des Sotiates fut inclus au territoire de la nouvelle civitas.
Moyen Âge
Elusa conserva son rôle de métropole jusqu'au VIIIe siècle.
Au sommet de la colline surplombant les ruines de l'antique cité, un monastère naquit vers 980. Il fut rattaché à Cluny au XIe siècle. Autour de ce prieuré dédié à saint Luperc, la ville médiévale s'est développée, se protégeant derrière des remparts et des fossés (tour de ville actuel). La communauté des habitants a obtenu du comte une charte des Coutumes et était administrée par quatre consuls. Le monastère percevait une partie des taxes levées sur le marché du jeudi et les foires. Le roi Charles IX de France peu après son passage à Eauze en 1565, « créa » ou plutôt relança ces marchés désorganisés par les guerres.
Époque moderne
Henri III de Navarre (pas encore alors Henri IV de France), rentré dans ses États après ses quatre ans de captivité à la Cour, fut pris dans une embuscade en 1576 à Eauze, où il s'en fallut de peu qu'il ne pérît48. Il en rendit responsable le lieutenant du roi de France en Guyenne, Villars, successeur de Monluc, et obtint son remplacement par Biron (avec qui ses rapports ne furent guère meilleurs). Henri fut clément avec la population : la ville ne fut pas pillée et seuls les meneurs furent punis.
Le même Henri III séjourna à Eauze en juin 1579 avec son épouse Marguerite de Valois (1553-1615), la fameuse Reine Margot, dans la maison dite « de Jeanne d'Albret ». Cette maison fût transformée en restaurant et c (est à cet endroit que nous irons déjeuner ce samedi midi
Place de sureté protestante par l'Édit de Nantes, Richelieu ordonna d'abattre les fortifications d'Eauze en 1624.
Époque contemporaine
Wellington, poursuivant Soult en 1815, y installa ses canons.
Peu après ce récit sur l’histoire de la ville nous avons été visiter la cathédrale de la ville, toujours sur la même place et dédiée à St LUPERC. La seule cathédrale qui est sans évêque à demeure.
Cette première partie de notre matinée passée, nous nous sommes dirigés vers le musée archéologique de la ville à travers les ruelles médiévale de la commune. Avec cette balade, sous le soleil, nous avons découvert plusieurs fresques sur les murs et façades des maison.
Le musée archéologique du trésor d'Eauze
Le musée archéologique du trésor d’Eauze abrite un exceptionnel trésor, mis au jour en 1985 dans le secteur de l’ancienne gare de la ville.
Il était constitué de 28 054 monnaies, dont la plupart étaient en argent, et d’une cinquantaine de bijoux et d’objets précieux, le tout pesant près de 120kilos. Parmi les objets découverts, on compte six colliers en or rehaussés de pierres précieuses et de perles en nacre, un collier monétaire en or, un phylactère en or, trois bracelets en tôle d’or, six bagues et anneaux, cinq paires de boucles d’oreilles, six intailles, un camée, sept cuillers en argent, trois lingots en argent, deux couteaux à lame de fer et manche d’ivoire sculpté, quatre épingles en corne et une clé en bronze. Plusieurs indices laissent penser que son enfouissement remonterait à l’année 261 de notre ère.
LES COLLECTIONS DU MUSEE
Outre la présentation de ce trésor exceptionnel, le musée, labellisé "musée de France", abrite des collections permanentes allant de la Préhistoire à l’époque mérovingienne. Sa collection d’objets préhistoriques constitue d’ailleurs un ensemble unique dans le sud-ouest et fait référence dans le domaine.
Après cette visite au musée, direction le restaurant pour un bon déjeuner du sud – ouest. Nous sommes repartis vers le restaurant où Henri IV et la reine Margot ont séjourné lors de leur passage dans la ville. Il parait que les murs de cette maison résonnent encore de leurs ébats.
Le menu est comme attendu, fait avec comme ingrédient principal, le canard, est passé très facilement des assiettes à notre ventre. Le verre d’armagnac a la fin du repas a été bien apprécié et c’était le premier d’une longue journée.
Après cette pause déjeunée bien mérité, remontons dans notre car et direction le Domaine de Laguille, notre hôte de l’après- midi.
Nous y avons été accueillis par Mr et Mde Vignely ainsi que par la responsable commerciale du Domaine Mde Thu-Thuy TRAN. Mr Vignely nous a raconté l’historique du Domaine. Nous avons commencé la visite par le grand chai de la maison. Tout le monde a été attentif aux explications données et de nombreuses questions ont été posées. Mr Vignoly a aussi été étonné par les connaissances que nous avions et par les questions pertinentes que nous avons posées.
Deuxième phase de la visite, la distillerie. C’est souvent la même chose que nous voyons et entendons mais, avec cette fois un plus dans les explications. L’opération de distillation étant terminée pour cette année, une des colonnes avait été démontée pour le nettoyage. Nous avons donc pu voit l’intérieur de cette colonne avec les différents plateaux qui laissent passer les vapeurs d’alcool. Assez impressionnant le nombres de petites pièces qui se trouvent dans cette fameuse colonne.
Ensuite, direction la salle de dégustation, une très jolie pièce conçue pour que le client se sente très à l’aise dans un lieu propice au plaisir de l’armagnac. Je devrais aussi rajouter le vin de la propriété.
Nous avons commencé cette dégustation par le vin produit sur la propriété, principalement du vin blanc et un rosé. Néanmoins, il existe aussi un vin rouge dans le catalogue du Domaine. En tout il y a eu 6 vins blancs et un rosé à déguster. L’ordre de passage, si je puis dire allant du sec et fruité au suc ré moelleux. Les quantités de vin mise en dégustation dans les verres étaient étudiées pour que nous n’ayons aucun problème. De plus un seau était à disposition pour recracher si nécessaire. Nous avons eu aussi le droit d déguster les deux flocs de la propriété, rouge et blanc.
Ensuite, nous sommes passé à la dégustation d’armagnac. Un choix de millésimes et d’âge divers.
Nous avons eu dans une gamme spécifique, le chois de gouter un 3 ans d’âge, suivi d’un dix ans et un vingt ans pour finir. Avec ces trois catégories nous avons pu différencier le gout de l’armagnac avec le vieillissement de la boisson.
Nous avons aussi dégusté un millésime 1990, particulièrement doux au palet et aussi celui de l’an 2000.
En conclusion, je dirais que nous avons été très bien reçus par les propriétaires du domaine et qu’eux ont été très content de notre passage en boutique. Le système de la précommande des mignonnettes du Domaine a laissé plus de temps aux participants pour acheter aussi des grandes bouteilles parmi un choix assez impressionnant.
Dernière chose, certaines de mignonnettes non présentent sur l’offre initiale, reviendront bientôt dans le catalogue et notre club sera alors prévenu. Nous ne manquerons pas de vous retransmettre l’offre.
Il s’agit principalement des armagnacs 3 ans, 10 ans et 20 ans que nous avons dégusté. Ces mignonnettes auront la même forme que celle de la cuvée d’Artagnan.
Après cela, retour vers l’hôtel avec un arrêt sur la place du village dans la cave de Caroline, un magasin fermé le matin lors de notre passage et dans lequel nous avions pu voir des mignonnettes. Malheureusement pour nous, celles-ci n’étaient destinées qu’à la dégustation, dommage.
Après s’être reposé nous nous sommes retrouvés autour de la piscine pour un verre, pris sous un soleil encore très fort. Après cela, direction la salle de restauration où un cocktail nous a été servi, encore une occasion de gouter aux bons produits de la région.
Pour finir cette journée, le diner a été servi dans le restaurant et comme il va de soit il a été copieux et très bon. Ala fin de celui-ci, nous avons de nouveau gouté à la boisson locale, l’armagnac et les quelques verres dégustés sont bien passé.
Direction, une bonne nuit de sommeil pour finir cette journée.
Dimanche :
Pendant que les conjoints partent visiter les marchés de la région à la recherche des produits locaux, principalement le canard, les membres du club, s’installe dans la salle pour la réunion du club. Cette contrainte administrative, mais légale, doit nous donner la direction à suivre pour l’année qui vient. Les grandes décisions pour le club sont prises à ce moment. Vous pourrez lire le compte rendu détaillé dans les pages suivantes.
Dès le retour des conjoint et compagnons de voyage, un apéro nous attend non pas aux abords de la piscine, cette fois mais pas loin de l’entrée du restaurant. Suis notre déjeuner dans la salle du restaurant. Comme depuis le début de notre séjour, il faut copieux, très bon et l’ambiance excellente.
Après ceci, nous nous sommes installés à l’extérieur pour notre exposition bourse d’échange. Pour sûr, nous n’avons pas eu grand monde comme visiteurs et collectionneurs. Néanmoins, avec le soleil l’après midi est passé calmement et nous avons échangé des mignonnettes entre nous principalement. La journée fut bonne.
Le soir, je dirais rebelotte, apéro au bord de la piscine, repas toujours aussi convivial et aussi bon que les précédents, dégustation d’armagnac après pour activer la digestion et une bonne nuit de sommeil avant le retour chez soi.
Lundi :
Avant ou après le petit déjeuner, pour tout le monde ce fut le départ vers son domicile ou les vacances pour certains.